02-2016 - Fevrier - Ychoux - Maguide - Moulin de la Veyssière

Mardi 2 février 2016 - Ychoux

Nous sommes 32 ce matin à nous  retrouver au bord du lac des Forges (Le Charbon de bois et la tourbe ont facilté la création de forges), en longeant la rive du lac direction Ychoux, nous passons devant un grand chène pédonculé surnommé Sentinelle des Forges, Puis les berges marécageuses où de nombreux chênes baignent leurs racines, il ne faut rater non plus pour notre culture l'aulne glutineux, au bord de cette forêt ripisylve. Nous voici à Ychoux (dont le nom viendrait des Eschourdes : sources-fontaines), nous retrouvons ensuite des chemins forestiers,  au bout de 13 km nous nous retrouvons de l'autre côté du lac. Les tables avec leur épais plateau de pierre sont déjà dressées , et nous attendent pour le pique-nique
Nous ne sommes plus que 13 cet après-midi, rapidement nous commençons par des chemins pratiquement inondés, Plus loin une pluie aussi soudaine que courte nous suprend, seul  moment d'intempérie de la journée, puis nous voici de nouveau à notre point de départ après 10 km.
 en arrière plan la Sentinelle des Forges










 





























Mardi 9 fevrier 2016 - Maguide
Malgré (ou à cause) les conditions météo plutôt défavorables, nous nous retrouvons 11 ce matin, par un temps humide mais sans sans vent! . Nous avons décidé d'appliquer le célèbre dicton breton : "Qui regarde la météo reste au bistrot". Nous longeons donc les berges du Lac de Sanguinet-Cazaux en passant par Ispe et Navarosse. La pause 'banane' s'effectue dans un chalet face au 'canal du littoral des Landes qui relie le lac de Biscarosse à celui de Sanguinet
A la sortie de Navarosse, nous reprenons le chemin du retour jusque Ispe puis, longeons le terrain de golf pour arriver à Maguide après 11 km. La météo restant incertaine, nous pique-niquons sous le couvert du restaurant de Charly Nautique' bien nous en à pris, car le vent et la pluie commencent à se déchainer. De ce fait, l'éponge est suffisamment mouillée et nous la jetons pour l'après-midi que nous préférons au chaud chez soi. La Rando Maguide devait être la rando 'Soleil avec ses Mimosas en fleurs, mais la couleur soleil du mimosa n'était pas suffisante pour éclairer cette journée.













Vendredi 26 février 2016 - Moulin de la Veyssière

Aujourd'hui n'est pas une sortie habituelle pour le groupe de rando,  c'est la visite du Moulin de la  Veyssière à Neuvic sur l'Isle en Dordogne, dans le Périgord blanc proposée par Yvon et Marie du Teich.
Nous sommes 20 de la rando à nous y retrouver, certains en famille
Depuis 1857, la famille Ellias perpétue la fabrication de l'huile à partir des cerneaux de noix et des amandes de noisettes.
C'est un moulin qui fonctionne grâce à la force hydraulique d'un bief (canal de dérivation) du Vern  qui passe sous le bâtiment, Cette eau, régulée à l'intérieur par des vannes, est conduite dans une cuve fermée en pierre, et entraine un rouet (posé à l'horizontal) de 10 pales  dont l'axe de transmission répercute la rotation sur un ensemble de courroies, et par un système d'engrenages entrainent différentes machines. actuellement 2 axes sont encore en fonctionnement
- 15 à 40 kg de cerneaux de noix sont traités à la fois, d'abord déposés dans une meule creusée, une meule verticale de silex de 500kg broie pendant près d'une heure les cerneaux de noix jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène  (un peu d'eau a été ajoutée pendant ce processus, pour faciliter le travail, il faut 30 mn pour réduire 30 kg de cerneaux) , A l'issue, cette pâte est ramassée avec une pelle plate qui racle le plateau. .
Elle est ensuite versée dans une poêle en fonte de 1m de diamètre, La température est montée progressivement jusque 80° La fumée qui s'échappe est la vapeur d'eau, et là, la pâte brassée et cuite  prend une couleur dorée qui donne la fin du processus (durée 1 h), Le chauffage de la pâte n'a provoque pas de répercution sur la qualité (la quantité d'oméga 3), mais permet une conservation beaucoup plus longue (3 mois pour une pression à froid, contre 2 ans pour ce type de pression) et lui donne son goût de noix grillée.
La pâte est ensuite déposée dans un tissu, qui repose dans le pressoir, plusieurs cales de bois la couvre, la mise en oeuvre du pressoir peut se faire manuellement mais nécessite 4 personnes costauds pour finir le travail de pression, La presse fonctionne aussi par un verin qu'actionne une pompe hydraulique, et développe une poussée de 40 tonnes, le liquide jaunâtre de l'huile apparait enfin, petit filet au début (pour éviter d'en asperger toute l'assemblée), c'est par flot ensuite qui remplit un récipient métallique, 20 kg de cerneaux de noix donnent 10 litres d'huile. Quant le filet se tarit, l'opérateur extrait du tissu ayant enrobé la pâte un tourteau (résidu sec des noix.) Ce résidu est souvent récupéré pour l'élevage.
L'huile peut-être conservée dans des conteneurs métalliques ou rendu à ceux qui ont amené les noix.
C'est Mme Ellias, meunière qui présente la fabrication, et nous fait gouter des petits toasts avec de l'huile de noix et de noisettes. Beaucoup se sont ensuite rendus dans la salle du four à pain attenante pour y faire des achats.  Une photo de groupe clôturera cette belle journée



 Vannes

un rouet
 L'eau arrive par flot
 Entrainement d'une courroie
Les mécanismes d'entrainement


Le moulin à cerrneaux

 

  
Une meule de silex pour écraser les cerneaux de noix
 ancien mouli


La poêle à cuire la pâte
 




La presse

  

  
  
  


Huile et tourteaux

  
  
Les personnes ayant apporté les cerneaux repartent avec leur huile
 
 L'huile peut se décanter dans ces réservoirs


 Ancienne cuve en pierre pour la décantation
 

Récuperation du tourteau 

  
 

La salle du four à pain







  

Bas de plafond et profond, il faudrait plusieurs jour de chauffage pour le remettre en route
 


Quelques photos intérieures puis photos de groupe